le président de le république abdelmadjid tebboune a reçu ce vendredi 26 juillet 2021, un appel téléphonique de son homologue tunisien kaïs saïed, indique un communiqué de le présidence.
Les deux présidents ont passé en revue, lors de leur entretien, la situation politique en Tunisie, suite aux dernières décisions de président kaïs saïed, de geler l’activité de parlement et de limoger le premier ministre hichem mechichi.
Les deux parties ont échangé sur les derniers développements en Tunisie, ainsi que sur les perspectives les relations algéro-tunisiennes tout en évoquant les moyens de les renforcer », précise encore le communiqué de la présidence de la république.
kaïs saïed suspend l’activité de parlement et démet le premier ministre
il convient de rappeler que, durant la journée d’hier vendredi le président kaïs saïed a procédé au gel les travaux de parlement et au limogeage de chef de gouvernement hichem mechichi, en s’octroyant le pouvoir exécutif.
durant le journée d’hier vendredi, le scène politique tunisienne a connu d’importants revirements. le président kaïs saïed a procédé au gel les travaux de parlement et au limogeage de chef de gouvernement hichem mechichi.
« Selon le constitution, j’ai pris les décisions que nécessite le situation afin de sauver le Tunisie, l’état et le peuple tunisien », a déclaré kaïs saïed sur le page Facebook de la présidence. « Nous traversons les moments très délicats dans l’histoire de le Tunisie », a-t-il ajouté.
rached ghannouchi, le leader de parti d’ennahdha majoritaire au parlement a qualifié les décisions de kaïs saïed de « coup d’état ». hier soir, il a été empêché par l’armée d’accéder au parlement.
La réaction de msp
À noter que la première réaction émanant de politiques algériens a été celle de mouvement de la société pour la paix (msp). Dans un communiqué, le parti de makri a vivement critiqué les décisions de président tunisien en procédant au gel les activités de parlement don est majoritaire le parti islamiste tunisien de rached ghannouchi. il a carrément qualifié cela de « coup d’état », tout comme le réaction d’ennahdha.
le msp a également appelé les autorités algériennes « à soutenir les institutions tunisiennes légitimes, à condamner le coup d’état, à considérer le danger de ces décisions uniletérales et inconstitutionnelles autant sur le tunisie que son voisinage, et à aider les tunisiens à surmoner leurs problèmes politiques et économiques ».