Sur les pas de son «frère» Mohamed Amekraz, le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, Aziz Rabbah a défendu, mercredi soir, la normalisation des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël. Invité de l’émission «Confidences de presse» sur 2M, le ministre PJDiste n’a pas écarté une possible visite officielle en Israël, en «assumant» sa responsabilité de «représentant de l’Etat».
«Moi en tant qu’Aziz Rabbah, je n’ai rien à faire là-bas», a-t-il précisé, en assurant que sa position personnelle vis à vis d’Israël, «qui est celle des Marocains», n’a pas changé. «Ni le Maroc, ni Rabbah ni le PJD n’ont changé», a-t-il insisté.
Le ministre de l’Energie, des mines et de l’environnement, qui a été le premier ministre du PJD à se réunir avec un responsable israélien, a expliqué que «la responsabilité exige un engagement envers les directives de l’Etat». «La question du Sahara nous a épuisés et épuisé la région et le monde. C’est une position stratégique que les Marocains ont accepté à travers la reconnaissance américaine» de la marocanité du Sahara, a-t-il enchaîné.
Aziz Rabbah a également tenu à défendre son parti. Faisant allusion au débat né au sein de la formation politique de Saadeddine El Othmani, le ministre a indiqué que le PJD «est un parti vivant, avec de la liberté d’expression» en son sein. Il a pointé du doigt une «exagération qui suggère que le parti a été vidé de ses militants». «Nous chérissons la liberté d’expression et ce sont les institutions (du parti, ndlr) qui tranchent», a-t-il souligné.