En 2019, la société publique libyenne du pétrole a lancé un plan visant à se doter de filiales dans les grandes capitales pour attirer des investissements, saisir des opportunités et réaliser ses projets d’expansion. Tout cela après son premier bureau aux États-Unis.
Mustafa Sanalla, le patron de la société publique libyenne du pétrole (NOC) a annoncé que la compagnie va implanter un bureau dans le quartier huppé de Mayfair à Londres, d’ici avril 2021. Cette décision s’inscrit dans l’optique d’augmenter la visibilité de la société à travers le monde, via les marchés clés et par ricochet de doper les recettes pour un pays fragilisé depuis plusieurs années par une forte instabilité politique et économique.
Le nouveau bureau londonien de la NOC qui devrait ouvrir avant la fin de l’année, aura entre autres à chercher des opportunités, superviser les prochains appels d’offres internationaux, gérer des portefeuilles ainsi que des services de renforcement des capacités. D’ailleurs, ce bureau devrait jouer un rôle important dans les accords visant à développer des projets d’ingénierie, de consultation et de management pour le compte de la NOC, à partir des prochaines années.
Les entreprises britanniques comptent parmi les plus compétitives du monde en matière de services pétroliers divers. « Il y aura un accord avec des sociétés britanniques bien connues dans toutes les spécialisations, que ce soit l’ingénierie ou les études sur les réservoirs de stockage, en particulier. L’approvisionnement de la chaîne se fera à partir de Londres, à moyen terme », a indiqué Sanalla.
La Libye qui possède les plus grandes réserves de pétrole brut du continent africain avec environ 41,5 milliards de barils, peine toujours à exploiter pleinement ses ressources, en raison d’une situation sécuritaire délétère et de ressources financières limitées. Il faut savoir que les autorités en charge du secteur font des efforts pour améliorer le fonctionnement de l’ensemble de la chaîne de valeur pétrolière.
Agence Ecofin