La réactivation de ce chantier ancien était l’une des préconisations du rapport Stora sur la réconciliation franco-algérienne. Montpellier s’est positionnée pour l’accueillir.
C’est l’une des vingt-deux recommandations du rapport de l’historien Benjamin Stora sur la réconciliation franco-algérienne, remis en janvier à Emmanuel Macron : réactiver le projet de musée de l’histoire de la France et de l’Algérie, sabordé en 2014.
« C’est un enjeu majeur, martèle aujourd’hui ce spécialiste de la décolonisation. Il y a une nécessité de montrer, de démontrer, de faire circuler toutes ces mémoires blessées, de se regarder les uns, les autres, en miroir. » Son vœu ne restera sans doute pas lettre morte. D’après nos informations, le chantier vient d’être relancé par l’Elysée et la métropole de Montpellier (Hérault), où des études de faisabilité ont été lancées en juin.
Peu de dossiers avancent aussi vite », se félicite Michael Delafosse, maire PS de la ville qui, le 10 février, lors d’un entretien avec le président de la République, s’était positionné pour accueillir le musée. « Emmanuel Macron pousse le sujet, confirme Benjamin Stora. Il est volontariste sur la question comme aucun autre président ne l’a été avant lui. »