La Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH) s’est indignée, dans un communiqué qui du 2 février 2020 et qui a été rendu public aujourd’hui sur la page officielle de l’ONG, de la violence verbale, insultes et menaces proférées par certains sécuritaires et leurs syndicats à l’égard des protestataires qui ont choisi de manifester leur colère samedi dernier à l’Avenue Habib Bourguiba.
En effet, des policiers affiliés à différents syndicats ont crié, lors d’une protestation des sécuritaires datant du 1er février, des slogans relativement violement contre « la gauche tunisienne », les partis de l’opposition au Parlement et les médias, les accusant d’apostasie, selon le rapport de la LTDH.
Suite à leur protestation, les policiers se sont attaqués aux défenseurs des droits de l’homme et aux activistes qui manifestaient devant le tribunal de première instance de Sfax pour revendiquer la libération des personnes arrêtées, de leur propre chef et sans avoir reçu d’ordres préalables, d’après l’avocat Yassine Azaza.
La LTDH a ainsi appelé à une marche protestataire samedi prochain contre le comportement inacceptable des syndicats de police, mais également pour célébrer le 6 février, date de l’assassinat de Chokri Belaïd.
Il est à noter qu’avant la publication du communiqué de la LTDH, le syndicat des agents et cadres du district de la sécurité nationale de Tunis a décidé, de son propre Chef, d’interdire toute forme de manifestations et de protestation à la capitale, surtout celles prévues pour samedi prochain.
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