A Casablanca, comme dans plusieurs villes du Royaume, les voix des citoyens en colère, indignés et agacés par le comportement agressif des gardiens de voitures agissant hors cadre légal, ont trouvé des échos auprès des responsables. Le conseil communal a décidé de prendre le taureau par les cornes.
Irrités par le diktat des «gardiens» de voitures, agissant hors cadre légal, les automobilistes ont fait entendre leurs cris de colère, sur les réseaux sociaux notamment. Une large vague d’indignation a été observée durant les semaines écoulées. Les autorités n’y sont pas restées insensibles.
Dans la métropole économique du Royaume, les autorités sont mobilisées pour mettre fin à cette «anarchie». Selon Mohamed Abou Rahim, vice-président du conseil de la ville chargé du transport, «d’importants efforts sont entrepris, en coordination avec les autorités publiques et la police administrative, pour s’assurer du don déroulement des conditions de stationnement dans plusieurs endroits».
Des commissions entament ainsi chaque jour des rounds dans les lieux les plus fréquentés, ainsi que des grands boulevards. «L’objectif est de s’assurer du respect par les gardiens de voiture de leurs engagements et de la licence dont ils bénéficient, mais aussi de ceux qui n’en disposent pas», déclare notre interlocuteur.
Ces commissions font un travail de routine, mais elles interviennent aussi sur la base des plaintes de citoyens. Cependant, l’on ignore le nombre exact des gardiens de voiture qui travaillent dans la légalité. «Mais, assure Abou Rahim, le conseil de la ville s’est attelé à ce problème épineux et est décidé de réorganiser le secteur de manière à répondre aux aspirations des citoyens et de mettre fin aux dérapages.»