L’Iran a annoncé que les États-Unis avaient accepté de lever toutes les sanctions sur le pétrole et leurs expéditions, tandis que Washington a déclaré que rien n’avait été convenu tant que toutes les discussions liées à l’accord nucléaire de 2015 n’avaient pas été convenues.
La déclaration du chef de cabinet du président Hassan Rohani, Mahmoud Vaezi, réitère la déclaration du camp de Rohani selon laquelle Washington est prêt à faire des concessions majeures aux pourparlers sur le nucléaire à Vienne à partir d’avril prochain.
Les discussions indirectes ont été reportées dimanche pour des consultations dans la capitale, deux jours après la tenue par l’Iran d’une élection présidentielle remportée par Ebrahim Raissi.
«Un accord a été conclu pour lever toutes les sanctions en matière d’assurance, de pétrole et d’expédition imposées par Trump», a déclaré M. Vaezi, cité par Reuters par les médias d’État iraniens, jeudi 24 juin.
Vaezi a également déclaré que Washington avait accepté de retirer plusieurs personnalités iraniennes de haut rang de la liste noire.
«Environ 1.040 sanctions de l’ère Trump seront levées en vertu de l’accord. Il a également été convenu de lever certaines sanctions contre des individus et des membres de l’entourage du guide suprême (Leader de la Révolution)», a-t-il déclaré. De son côté, le département d’État américain n’a pas fait de commentaire direct à ce sujet.
Tout en reconnaissant que les négociateurs rédigent parfois des textes, le Département d’État américain a déclaré qu’il n’y aurait pas d’accord tant que toutes les questions n’auraient pas été résolues.
Faisant pression pour un accord entre les négociateurs occidentaux et iraniens, le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a déclaré qu’il restait d’importants obstacles à surmonter.
Il convient de noter que l’Iran a conclu un accord avec les grandes puissances en 2015 pour freiner son programme d’enrichissement de l’uranium, une voie possible vers l’arme nucléaire, en échange de la levée des sanctions américaines, européennes et de l’ONU.
En 2018, le président américain Donald Trump a décidé de se retirer de l’accord, suivi de sanctions sévères contre Téhéran un an plus tard. L’Iran a réagi en ré-enrichissant l’uranium. Avant de finalement, le gouvernement américain de Joe Biden voulait re-parler de l’accord nucléaire de 2015.
AlAhed