Après le match nul de l’équipe de France face au Portugal lors de la rencontre de l’Euro du 23 juin, des débordements ont eu lieu dans plusieurs villes dont Paris et Grenoble. Les forces de l’ordre sont intervenues. Plusieurs rassemblements de supporters de l’équipe de France ont eu lieu après le match nul concédé le 23 juin face au Portugal, qualifiant les Bleus de Didier Deschamps pour les huitièmes de finale. Ces attroupements ont provoqué plusieurs débordements, comme à Grenoble ou Paris, nécessitant l’intervention des forces de l’ordre au niveau des Champs-Elysées. Les tensions se sont accrues vers minuit, alors que les forces de l’ordre faisaient usage de gaz lacrymogène en direction de plusieurs véhicules.
Des tirs de feu d’artifice ont également illuminé le ciel du 8e arrondissement parisien vers 1h du matin tandis que plusieurs effectifs de la Brigade de répression des actions violentes motorisées (BRAV-M) se déployaient.
Les débordements ont été plus importants du côté de Grenoble ou plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sur le Cours Jean-Jaurès. Des poubelles ont été incendiées alors qu’un important dispositif policier se mettait en place
Les troubles ont notamment perturbé le trafic de la ligne A du tram de Grenoble. Le compte Twitter officiel du réseau TAG a ainsi indiqué : «La ligne A ne circule pas entre les stations Verdun-Préfecture et La Poya en raison d’un évènement.»
Si des tirs de lacrymogènes ont encore eu lieu peu avant minuit, les forces de l’ordre ont pu ramener le calme vers 00h35, toujours selon Le Dauphiné Libéré. La ville de Nancy a quant à elle joué la carte de la prévention en interdisant l’accès à la circulation automobile place Saint-Epvre pour éviter «un conflit d’usages» selon le compte Twitter officiel de la ville
Dans l’autre match de la soirée qui opposait la Hongrie à l’Allemagne, un individu s’est faufilé jusqu’à la pelouse où il a alors brandit un drapeau LGBT durant l’hymne hongrois avant d’être maîtrisé. Un action qui intervient dans un contexte politico-sportif sensible. D’une part la Hongrie du Premier ministre Viktor Orban fait l’objet de nombreuses critiques de la part de pays de l’Union européenne qui jugent homophobe une loi interdisant la promotion, notamment, de l’homosexualité auprès des mineurs. D’autre part, l’UEFA, organisatrice de l’Euro, a provoqué un tollé en Allemagne en refusant que le stade de Munich, où se déroulait la rencontre de l’Euro, soit illuminé aux couleurs arc-en-ciel.