Quelques dizaines d’Algériens se sont rassemblés devant l’ambassade d’Algérie en France afin de protester contre les restrictions de voyage mises en place par le gouvernement algérien. Ils réclament également plus de liaisons entre Paris et Alger. A Paris ce 5 juin, quelques dizaines d’Algériens de France se sont rassemblés devant l’ambassade d’Algérie afin de protester contre les restrictions de voyage mises en place par le gouvernement algérien, dénoncer le prix des billets d’avion jugé trop élevé (affiché par la compagnie aérienne Air Algérie) et demander à ce qu’il y ait plus de vols entre la France et l’Algérie.
Après avoir annoncé la réouverture partielle des frontières et des liaisons aériennes avec la France, le gouvernement algérien a en effet mis en place des mesures de contrôle très strictes pour éviter toute contamination sur le territoire algérien. Pour tous les voyageurs qui souhaitent se rendre en Algérie, le gouvernement exige ainsi un test PCR négatif de moins de 36 heures avant le vol, un confinement de 5 jours sur place dans un hôtel, puis un nouveau test PCR réalisé en fin de confinement. Le tout à la charge des voyageurs et alors que le prix des billets d’avion s’est envolé ces dernières semaines. Une trentaine de ressortissants bloqués en mars à l’aéroport de Roissy «Les billets d’avion avant [la pandémie] coûtaient entre 300 et 350 euros. Mais aujourd’hui, pour aller en Algérie, c’est 556 euros, c’est énorme», a regretté une manifestante interrogée par RT France. Une autre a expliqué qu’il y avait seulement «deux vols par semaine à partir de Paris», ajoutant : «Vu le nombre d’Algériens qu’il y a, ça ne suffira jamais !» Elle a également demandé à ce qu’il y ait plus de vols entre la France et l’Algérie. En mars, une trentaine de ressortissants algériens s’étaient ainsi retrouvés bloqués à l’aéroport de Roissy plusieurs semaines pour ce qui devait initialement être une simple escale entre Londres et Alger. Les autorités algériennes avaient en effet refusé de laisser entrer ces ressortissants sur leur territoire, après avoir décidé de suspendre ses liaisons aériennes avec la France.