L’audition du chef du Polisario Brahim Ghali se tient ce 1er juin en Espagne. Les réactions des politiques locaux sur la crise entre Madrid et Rabat se multiplient.
au lendemain de l’échange virulent entre le ministre des Affaires étrangères marocain Nasser Bourita et le chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez, les réactions se multiplient. La crise entre les deux royaumes est scrutée de près ce mardi 1er juin, date de la tenue de l’audition à distance du chef des séparatistes du Polisario Brahim Ghali par la justice ibérique.
L’opposition craint principalement que la coopération sécuritaire entre les deux pays contre le terrorisme et le trafic de drogue ne soit affectée par cette crise diplomatique.
“Relations fraternelles”
Le ministre de l’Intérieur espagnol, Fernando Grande-Marlaska, a rappelé ce 1er juin à la Radio nationale d’Espagne (RNE) que l’Espagne et le Maroc “sont deux partenaires importants et solidaires, avec des relations fraternelles”.