Le président Abdelmadjid Tebboune ordonne la réalisation de nouvelles stations de dessalement d’eau mer. C’est ce qu’a annoncé un communiqué du Conseil des ministres, précisant que le chef de l’Etat a insisté sur la «rapidité de réalisation de ces nouvelles unités et le choix stratégique des sites devant les accueillir».
Abdelmadjid Tebboune, lit-on dans le même communiqué, est intervenu à l’issue de la présentation du ministre des Ressources en eau sur la stratégie nationale de développement des ressources non conventionnelles, pour faire face aux pénuries d’eau potable qui se profilent à l’horizon.
Selon la même source, le président de la République a demandé aussi la création d’une agence nationale de supervision du fonctionnement des usines de dessalement d’eau de mer, qui sera placée sous la tutelle du ministère de l’Energie. Toujours pour faire face à la rareté de la ressource hydrique, Abdelmadjid Tebboune exige l’activation de toutes les lignes des usines de dessalement d’eau de mer existantes pour augmenter les réserves d’eau.
Dans la foulée, le chef de l’Etat interdit l’exploitation des eaux souterraines dans la plaine de la Mitidja pour les affecter exclusivement à l’irrigation des champs agricoles de la région. L’Algérie, rappelons-le, a connu une véritable sécheresse qui a engendré une baisse des réserves en eau au niveau des différents barrages du pays, notamment ceux qui alimentent la capitale, Alger. Cette situation a conduit l’entreprise de gestion des eaux d’Alger, SEAAL, à rationner l’alimentation des ménages. Par ailleurs, le chef de l’Etat exige également, selon le même communiqué, de parachever le tronçon de l’autoroute Est-Ouest sur l’axe de la wilaya de Béjaïa, et sa mise en service dans les plus brefs délais afin de fluidifier la circulation au regard du trafic économique et commercial sur cet axe.
Le Conseil des ministres, lit-on dans le même communiqué, adopte également un projet d’ordonnance modifiant l’ordonnance n° 66-156 du 8 juin 1966 portant code pénal, afin de renforcer le système juridique de lutte contre le terrorisme, notamment à travers la création d’une liste nationale des personnes et des entités terroristes.