Moins d’un an après son inauguration, le Burundi a annoncé la fermeture de son consulat général à El-Ayoun. Le ministère burundais des Affaires étrangères a déclaré, dans un tweet, avant de le supprimer sans donner aucune explication, que la décision avait été prise pour “des raisons stratégiques et dans le cadre de la réciprocité”, une annonce que les agences de presse d’Algérie et du Polisario s’empressaient de transmettre sans parler de sa suppression.
“Notre ambassade à Rabat, au Maroc, restera en service, et en retour le Burundi compte ouvrir une ambassade du Royaume du Maroc au Burundi avec résidence à Bujumbura”, a déclaré le chef de la diplomatie burundaise dans un autre tweet, mais cette fois n’a pas été supprimé.
Le 28 février 2020, la République du Burundi a inauguré un consulat général à El-Ayoun, lors d’une cérémonie en présence de Nasser Bourita et de son homologue burundais, Ishil Nebigira.
Depuis lors, ce pays africain a connu des changements. Le Président Pierre Nkurunziza, près du Maroc, est décédé le 9 juin, et Bujumbura a retiré sa reconnaissance de la << République arabe sahraouie démocratique >> en octobre 2010, sous sa présidence, qui a contribué à Affinity it avec Rabat.
Le Burundi est actuellement dirigé par le général Evarist Ndayishimi, qui occupait le ministère de la Défense à l’époque de Nkurunziza (2005-2020). L’Etat africain a également décidé de fermer ses ambassades au Canada et au Brésil sous prétexte de « rationaliser les dépenses » du corps diplomatique.
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