L’Iran répond à Nasser Bourita. Lors de sa participation, à la conférence de l’AIPAC, le puissant lobby américain pro-Israël, le chef de la diplomatie a accusé Téhéran de «menacer l’intégrité territoriale du Maroc en soutenant le Polisario».
Ce sont des «allégations sans fondements», a riposté ce samedi le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères. «Il est regrettable que le gouvernement du Maroc, qui assume actuellement la présidence du Comité Al Qods, détourne l’attention de la question brûlante du monde musulman, à savoir la lutte contre la nouvelle agression à Al Qods et la défense des droits du peuple palestinien, alors que le monde musulman a plus que jamais besoin d’unité et de solidarité», a-t-il déclaré. Il est lieu de signaler que Bourita a lancé ces accusations avant la pénétration, hier, des forces israéliennes dans la mosquée Al Aqsa.
«Le gouvernement marocain étant incapable de régler ses propres problèmes régionaux, il a une fois de plus ressassé ses allégations non fondées contre la république islamique d’Iran tout en soutenant le régime criminel d’Israël.»
Les relations entre le royaume et l’Iran sont rompues depuis le 1er mai 2018. Une décision prise par le Maroc en réponse au soutien armé de l’organisation du Hezbollah, libanais chiite, au Polisario.