Karim Tabbou, le porte-parole du parti non-agrée, Union démocratique et social (UDS), a été placé aujourd’hui jeudi 29 avril, sous contrôle judiciaire par le tribunal de Bir Mourad Taris à Alger.
Karim Tabbou avait été convoqué, hier, mercredi 28 avril, par le commissariat de Châteauneuf, avant d’être placé en garde à vue le même jour, et ce, suite à une plainte déposé par Bouzid Lazhari, président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH).
L’affaire est liée à l’altercation verbale qu’il y a eu entre les deux hommes, lundi 26 avril, à l’extérieur du cimetière de Ben Aknoun, après l’enterrement du défenseur des droits de l’homme, de Ali Yahia Abdennour, décédé la veille. Il faut noter que plusieurs autres militants ou activistes ont été arrêtés ces deux derniers jours.
Slimane Hamitouche, interpellé également hier soir, a été lui aussi placé sous contrôle judiciaire. De même pour Hichem Khiat, à Blida (contrôle judiciaire).