Dans des déclarations à la presse, Ammar Belhimer, également porte-parole du gouvernement, a attribué l’échec du projet de l’union maghrébine à ce qu’il considère comme un «entêtement du Maroc à conditionner l’édification de l’Union du Maghreb arabe contre l’abandon par l’Algérie de son soutien en faveur de la décolonisation au Sahara occidental». Ce qui «a entrainé cette impasse qui ne sert personne», a-t-il estimé.
Pour mémoire, le roi Mohammed VI avait invité, dans son discours du 6 novembre 2018, les autorités algériennes à la création d’un «mécanisme conjoint de dialogue et de concertation (…) afin que soient dépassés les différends conjoncturels et objectifs qui entravent le développement de nos relations».
Il avait également affirmé que «le Maroc est ouvert à d’éventuelles propositions et initiatives émanant de l’Algérie pour désamorcer le blocage dans lequel se trouvent les relations entre les deux pays voisins frères». Un appel ignoré par l’Algérie.
La nouvelle sortie d’Ammar Belhimer intervient alors que la Maghreb commémore le 63ème anniversaire de la Conférence de Tanger du 27 au 30 avril 1958, avec la participation de l’Istiqlal (Maroc), le Front de Libération Nationale (Algérie) et le Néo-Destour (Tunisie).http://yabiladi.com