Rabat – Dans un récent rapport, le magazine américain Forbes a mis en lumière les efforts déployés par le Maroc pour renforcer ses capacités de défense grâce à des acquisitions ciblées de systèmes d’armes avancés.
L’approche adoptée par ce pays d’Afrique du Nord pour renforcer sa puissance militaire reflète un engagement à long terme en faveur d’une modernisation adaptée à ses besoins en matière de sécurité.
Forbes a mis en lumière les récentes acquisitions du Maroc, notamment les systèmes israéliens Barak MX obtenus grâce à un accord important de 500 millions de dollars en 2022. Parmi les autres équipements militaires israéliens acquis par le Maroc figurent les drones Heron et Harop.
Le Maroc a également acquis au moins 19 drones turcs TB2, très polyvalents, en deux phases d’acquisition, ajoute le magazine américain.
Selon Forbes, ces acquisitions ressemblent étrangement à la stratégie d’achat d’armes de l’Azerbaïdjan en vue de la deuxième guerre du Haut-Karabagh fin 2020.
Le rapport souligne la valeur stratégique potentielle des récentes acquisitions d’armes du Maroc, indiquant que ces systèmes avancés pourraient jouer un rôle crucial dans le renforcement des capacités de défense du pays en cas d’affrontements ou de conflits.
“Bien qu’il ne soit pas certain que le Maroc puisse imiter avec succès la stratégie et la victoire globale de l’Azerbaïdjan en 2020, Rabat a sans aucun doute pris note de ce conflit dans la mesure où il pourrait bien avoir influencé la plupart, si ce n’est la totalité, de ces choix en matière d’acquisition”, affirme l’article.
Au début du mois, l’armée de l’air marocaine a reçu le premier lot d’hélicoptères H135M que le pays a commandé à Airbus.
Selon les données de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), les dépenses militaires du Maroc ont atteint 5 milliards de dollars en 2022, sans changement par rapport à 2021.
Parallèlement, les dépenses militaires de l’Algérie ont baissé de 3,7 % en 2022, totalisant 9,1 milliards de dollars.
Les deux pays d’Afrique du Nord représentaient près de 75 % des dépenses militaires de l’Afrique.