Il semble que l’organisation des Frères musulmans en Libye a récemment commencé à fabriquer une nouvelle crise politique, après que les récentes réunions de Tunis aient été témoins de désaccords sur les prochaines élections présidentielles, dont beaucoup espèrent conduire le pays à la sécurité.
La Libye a entamé un processus politique parrainé par les Nations Unies, visant à réunir le pays divisé depuis 2014 en deux gouvernements, l’un à l’Ouest et l’autre à l’Est, afin de soulever le pays embourbé dans le chaos suite au renversement du régime de feu Mouammar Kadhafi.
En effet, les Nations Unies ont réussi à persuader les parties libyennes de parvenir à une formule de gouvernement d’union nationale de transition dirigé par Abdoul Hamid Dbeiba, dont la mission est de préparer les prochaines élections de décembre.
L’objectif des pourparlers entre les parties libyennes est de s’entendre sur la méthode de choix du président du pays lors des prochaines élections.
Les Frères musulmans insistent pour choisir le nouveau président de la Libye par un vote des représentants et non par un vote populaire direct.
Les experts politiques en Libye estiment que les Frères musulmans ont réalisé que leur popularité est devenue presque inexistante, et que le vote direct du peuple contribuera grandement à faire tomber leur candidat ou quiconque les soutiendra dans ces élections.
Amal Bugaiqhis, membre du Comité juridique pour les élections présidentielles, a déclaré : « Au sein du comité juridique, nous étions une majorité demandant des élections présidentielles directes, et cela ne s’est pas produit en ce qui concerne ce point.