L’ambassadeur congolais en Libye a déclaré que son pays était à la recherche de fournisseurs de pétrole et de carburant, interrogeant le ministre du Pétrole et du Gaz Mohammed Oun sur la possibilité que la Libye devienne ce fournisseur sur la base de réglementations et de conditions communes.
Selon le bureau de presse du ministère du Pétrole et du Gaz à Tripoli, l’ambassadeur congolais a confirmé que son pays mène des études préliminaires montrant la présence de pétrole et de gaz dans le pays et que, en partie, ils sont extraits en petites quantités par des sociétés internationales qui n’apportent pas de bénéfice partiel au pays, tandis que la plus grande partie n’est pas extraite et doit être développée par des parties techniquement capables comme la Libye, qui a une longue expérience dans ce domaine.
L’ambassadeur a ajouté que son pays cherchait à fournir du pétrole brut libyen pour faire fonctionner quelques petites raffineries de pétrole et participer à leur développement, ainsi qu’à l’exploitation de ressources naturelles telles que les diamants, le cuivre, le cobalt, l’or, l’étain et le coltan, qui sont généralement utilisés dans la fabrication d’appareils électroniques modernes.
M. Oun a quant à lui indiqué que la Libye était tout à fait disposée à coopérer à cet égard, à condition que le Congo soumette un document explicatif indiquant ce qui est requis et les quantités de pétrole et de gaz visées, et expliquant comment participer aux bénéfices des autres ressources naturelles par l’intermédiaire des ministères libyens compétents.
Oun a déclaré que la Libye était toujours présente dans tous les forums internationaux des organisations pétrolières, cherchant à se ranger aux côtés des pays africains et demandant qu’on leur donne la possibilité d’investir dans leur pétrole, leur gaz et leurs autres énormes ressources naturelles afin qu’ils se transforment en développement global et qu’ils puissent ensuite demander des contrôles sur les énergies renouvelables que le monde a essayé d’imposer même aux pays africains qui n’étaient pas considérés comme ayant un impact significatif sur les émissions nuisibles pour le climat.