L’Afrique du Sud a annoncé jeudi que 22 pays du monde entier ont demandé à rejoindre le groupe des BRICS, tandis que d’autres pays ont exprimé leur intérêt.
Le délégué sud-africain au groupe des BRICS, Anil Soklal, a déclaré que “22 pays ont formellement communiqué avec les pays du groupe pour en devenir membre à part entière, et un nombre similaire de pays ont demandé de manière informelle à en faire partie”.
Dans des déclarations à la presse à Johannesburg, M. Soklal a expliqué que l’intérêt accru pour le bloc n’était “pas quelque chose de nouveau”, mais qu’il témoignait de la “confiance” dans le travail accompli par les BRICS au cours de leurs 15 années d’existence.
M. Soklal estime que le groupe n’est pas seulement “une force politique qui tente de modifier les lignes de fracture dans le domaine de la politique mondiale, mais qu’il modifie également ce qui se passe dans l’espace économique au niveau mondial”.
Il a assuré à l’Agence France-Presse que “la structure mondiale actuelle est toujours inégale et continue à marginaliser les pays en développement et à être soumise à la domination de quelques-uns. Nous ne voulons pas d’un monde semblable. Nous voulons un monde où nos voix sont entendues”.
L’Afrique du Sud devrait accueillir le 15e sommet des pays BRICS en août, un sommet auquel devraient assister tous les chefs d’État des membres des BRICS, qui comprennent les pays ayant la croissance économique la plus rapide au monde : le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
Le groupe affirme vouloir instaurer un ordre mondial bipolaire et concurrencer l’alliance du G7, qui regroupe les sept plus grandes économies du monde.