Le 19 octobre, le procès de l’actrice française d’origine algérienne, Isabelle Adjani, s’ouvrira pour fraude fiscale et blanchiment d’argent.
Selon le journal Le Figaro, selon les deux avocats de la défense de la célèbre actrice française, cette dernière nie tout ce qui lui est attribué et confirme qu’elle n’a commis aucun acte répréhensible, qualifiant son procès d'”injustifié et disproportionné”.
L’actrice de 68 ans, qui a remporté plusieurs prix, fait face à des accusations d’escroquerie à l’administration fiscale en 2013, 2016 et 2017.
L’actrice est jugée pour des incidents de blanchiment d’argent commis entre les États-Unis et le Portugal en 2014.
On soupçonne qu’elle “a transmis par le biais d’un compte bancaire américain non autorisé au fisc un montant de 119 000 euros, émis par une société offshore d’un bénéficiaire effectif non identifié, dans le but d’investir au Portugal”, selon la même source.
Bien que les investigations n’aient pas permis d’identifier les flux financiers liés à cette société offshore, des incidents d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent ont été révélés, selon la source judiciaire.
Il est à noter qu’Isabelle Adjani est une Française d’origine algérienne, et elle est la seule actrice à avoir remporté cinq fois le César de la meilleure actrice.
En 2022, elle a appelé les femmes qui portent le hijab dans le monde à «l’enlever», en signe de solidarité avec les femmes iraniennes «qui ont été massacrées à cause de ce geste».
“La lutte des femmes iraniennes me donne envie d’attendre que les femmes voilées, partout dans le monde, retirent leur foulard en solidarité avec celles qui ont été tuées ou massacrées après l’avoir fait”, a ajouté l’actrice dans un entretien à “France Info”.