Le président sud-africain a qualifié d'”historique” l‘initiative de paix africaine entre la Russie et l’Ukraine. Il s’agit d’une initiative par laquelle l’Afrique souhaite une solution pacifique au conflit.
L’agence Anadolu a cité le président sud-africain Cyril Ramaphosa, qui a déclaré : “Cette initiative est historique, car c’est la première fois que des dirigeants africains se lancent dans une mission de paix en dehors du continent”.
Selon la même source, le président sud-africain a estimé que le succès le plus important de l’initiative était l’accueil positif qu’elle a reçu de la part des présidents russe et ukrainien.
Une réception à travers laquelle Ramaphosa espère que les deux présidents prendront en compte les propositions des dirigeants africains en matière de paix.
La délégation africaine, composée des présidents d’Afrique du Sud, du Sénégal, de Zambie et des Comores, ainsi que de représentants du Congo, de l’Ouganda et de l’Égypte, a rencontré les présidents ukrainien et russe.
Les dirigeants africains ont proposé aux deux parties un plan de paix comprenant dix points, selon l’agence de presse russe TASS.
Il s’agit notamment de réduire l’escalade entre les deux parties et de parvenir à la paix par la négociation. Il s’agit également de garantir la souveraineté des États et des peuples conformément à la Charte des Nations unies et d’offrir des garanties de sécurité à tous les pays. Garantir la circulation des exportations de céréales et d’engrais entre les deux pays et assurer une interaction plus étroite avec les pays africains.
Le conflit russo-ukrainien a eu d’importantes répercussions sur l’Afrique et ses économies, tout comme sur le reste du monde. Les prix des denrées alimentaires, du carburant et d’autres produits de grande consommation ont également augmenté.
Le président sud-africain, selon les informations publiées par l’agence Anadolu, a déclaré que la Russie et l’Ukraine comptent parmi les principaux fournisseurs de céréales et d’engrais des marchés africains, et que le conflit qui les oppose a entraîné une faiblesse de l’offre et une augmentation des prix.
Cyril Ramaphosa a déclaré que, selon la Banque africaine, le conflit “a provoqué une pénurie de 30 millions de tonnes de céréales sur le continent africain, ainsi qu’une augmentation significative des coûts”.