Le président Tebboune a qualifié les entretiens avec son homologue russe, Vladimir Poutine, de “fructueux, francs et sincères”, soulignant le soutien que l’Algérie a reçu de l’ami russe lors de sa récente élection en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations unies.
Dans une déclaration conjointe avec son homologue russe, à l’issue des entretiens, le président Tebboune a affirmé que ces derniers “reflètent le niveau des relations politiques distinguées et affirment la volonté commune de poursuivre la concertation politique traditionnelle entre les deux pays”.
Il a souligné avoir convenu avec le président russe de “faire progresser les relations algéro-russes vers plus de coopération”, ce qui s’est traduit par la signature de la Déclaration de partenariat stratégique approfondi, qui “témoigne de notre volonté commune d’intensifier et d’élargir la coopération bilatérale, conformément au niveau de nos relations historiques qui s’étendent sur plus de 60 ans”.
Sur le plan économique, le président Tebboune a renouvelé son appel aux opérateurs économiques russes à “investir en Algérie, qui dispose aujourd’hui d’un environnement d’investissement approprié, grâce aux mesures incitatives et aux privilèges inclus dans la nouvelle loi sur l’investissement”. Il a indiqué, d’autre part, d'”adopter une feuille de route ambitieuse pour la coopération bilatérale, qui vise à tirer profit des aspects de complémentarité économique entre les deux pays”.
Concernant ses entretiens avec le Président de la République, qu’il a qualifié de “partenaire clé dans le monde arabe et en Afrique”, le Président Poutine a expliqué qu’ils ont discuté “en profondeur” d’un large éventail de questions, y compris la coopération politique, économique et humanitaire, ainsi que l’agenda actuel des relations régionales et internationales.
En ce qui concerne les situations régionales et internationales, Poutine a fait part du “consensus et de la concordance de vues” entre les deux pays, car “la Russie et l’Algérie cherchent à coordonner leurs positions dans le cadre des organisations multilatérales”.