Rabat – Le Maroc et le Nigeria poursuivent leurs efforts en vue de la mise en oeuvre du mégaprojet d’oléoduc qui bénéficiera à plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest.
Vendredi, l’Office marocain des hydrocarbures et des mines (ONHYM) a signé quatre protocoles d’accord avec la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC) avec des opérateurs pétroliers dans quatre pays, notamment la République de Guinée, le Liberia, le Bénin et la Côte d’Ivoire.
La signature a eu lieu en coordination avec la Société nationale des opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (PETROCI), la National Oil Company of Liberia (NOCAL), la Société nationale des hydrocarbures du Bénin (SNH-Bénin) et la Société nationale des hydrocarbures de Guinée (SONAP).
Le directeur général de la NNPC, Malam Mele Kyari, a célébré la signature des nouveaux protocoles d’accord en déclarant : “Nous sommes également heureux d’accueillir nos partenaires de la NNPC : “Nous sommes également heureux d’accueillir nos homologues de la NOCAL du Liberia, de PETROCI de Côte d’Ivoire, de la SNH du Bénin et de la SONAP de Guinée, qui se sont engagés à collaborer avec nous sur ce projet en signant des protocoles d’accord.
Il a ajouté que la signature reflète une “démonstration claire de l’engagement des gouvernements hôtes, de la Commission de la CEDEAO et des compagnies pétrolières nationales à réaliser ce projet stratégique, à créer de la richesse et de la valeur pour nos pays et les autres parties prenantes”.
Selon The Guardian Nigeria, Kyari a souligné l’importance du projet, notant que les décisions et les actions collectives sont guidées par une vision commune qui “va bien au-delà de l’approvisionnement en gaz pour stimuler la prospérité et l’intégration économique entre nos nations”.
Plusieurs autres pays ont également signé des protocoles d’accord avec le Maroc et le Nigeria l’année dernière, notamment la Mauritanie et le Sénégal, ainsi que la Gambie, la Guinée-Bissau, la Sierra Leone et le Ghana.
Cette signature reflète l’engagement commun des pays en faveur de la réalisation de ce projet stratégique.
En avril, le média nigérian The Nation a déclaré que la NNPCL investirait 12,5 milliards de dollars pour s’assurer une participation de 50 % dans le projet d’oléoduc.
Dans un discours prononcé en novembre de l’année dernière, le roi Mohammed VI a qualifié le projet de “stratégique et bénéfique pour toute l’Afrique de l’Ouest”.
“Il s’agit d’un projet de paix, d’intégration économique africaine et de codéveloppement : un projet pour le présent et pour les générations futures”, a déclaré le roi.
Le projet permettra au Maroc d’accueillir 1672 kilomètres de gazoduc qui bénéficieront à plus de 400 millions de personnes en Afrique de l’Ouest.