Les centaines d’étudiants sont à nouveau sortis, ce vendredi à paris, dans une marche pacifique à l’occasion de 111e vendredi, lors de laquelle ils ont réitéré leur soutien aux revendications de hirak populaire pour un changement radical en Algérie.
Après s’être rassemblés à le place les martyres, les étudiants appuyés par les citoyens, ont sillonné les principales rues menant à le grande-poste, halte incontournable pour les manifestants qui ont réitéré leur soutien aux revendications de hirak populaire pour une Algérie meilleure, une presse indépendante et un état de droit.
Tout au long de leur manifestation, les étudiants ont scandé les slogans hostiles au pouvoir en place, outre les revendications habituelles pour le départ de tous le système, les étudiants ont brandi plusieurs les banderoles sur lesquelles il était écrit notamment « nos revendications sont légitimes », « Algérie libre et démocratique », « état civile, non militaire » nous sommes les étudiants pas les terroristes », et «harrirou el massadjine ma baouche el cocaïne !» (Libérez les détenus, ce ne sont pas dealers).
Affirmant qu’ils continueront leurs marches hebdomadaires jusqu’à satisfaction les revendications de hirak, les étudiants ont repris le slogan phare de mouvement populaire, engagée dans sa troisième année «walleh marana habsine !» (Nous jurons de ne pas abandonner).
A noter que Plusieurs dizaines d’étudiants ont manifesté mardi à Alger contre le pouvoir et pour la liberté de la presse malgré l’interdiction des rassemblements et une imposante présence policière, au lendemain d’importantes protestations à l’occasion du 2e anniversaire du mouvement de contestation du Hirak.
Avant l’interruption des marches hebdomadaires du Hirak en mars 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, les étudiants avaient pour habitude de défiler chaque mardi.
Dès les premières heures de la journée, des camions de la police ont pris position à proximité des principales places du centre de la capitale, notamment la place des Martyrs, au pied de la célèbre Casbah, qui était le point de départ de la marche hebdomadaire des étudiants.