Le président américain Joe Biden a présenté la “Stratégie de prévention des conflits et de promotion de la stabilité” qui vise à prévenir la violence et à promouvoir la stabilité dans les régions vulnérables aux conflits. Cette stratégie s’inscrit dans le cadre de la loi bipartisane sur la fragilité mondiale (Global Fragility Act) et sera mise en œuvre au moyen de plans décennaux élaborés à l’issue de consultations approfondies avec les parties prenantes locales dans les pays et régions partenaires prioritaires, dont la Libye.
La Maison Blanche a ajouté dans un communiqué qu’en Libye, les États-Unis s’attachent à jeter les bases d’un gouvernement national élu capable de gouverner, de fournir des services et de maintenir la sécurité dans l’ensemble du pays.
“Les États-Unis adoptent une approche souple et adaptable, axée sur des programmes communautaires qui peuvent être renforcés en fonction des opportunités, afin de soutenir les élections nationales, l’accès à la sécurité, à la justice, à la responsabilité et à la réconciliation, ainsi que les efforts de pré-désarmement, de démobilisation et de réintégration”. La déclaration se lit comme suit.
Cette annonce intervient quelques jours après la visite de la secrétaire d’État adjointe américaine, Barbara Leaf, en Libye, où elle a rencontré le premier ministre libyen, le chef du Haut Conseil d’État, le chef du Conseil présidentiel, le président de la Chambre des représentants, Khalifa Haftar, ainsi que l’envoyé des Nations unies en Libye.