Les autorités publiques ont exprimé, mardi, leur «rejet catégorique» du chapitre consacré au Maroc dans le rapport mondial 2021 de l’organisation Human Rights Watch (HRW). « Cette organisation persiste dans son approche inappropriée pour l’évaluation de la situation des droits de l’Homme au Maroc, tout en faisant fi, avec préméditation, des prérequis méthodologiques et des normes en vigueur dans le travail des organisations non gouvernementales, notamment l’impartialité et l’objectivité », indique un communiqué de la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme (DIDH), relayé par la MAP.
Les autorités publiques, tout en déplorant « l’instrumentalisation, encore une fois, par HRW du discours des droits de l’Homme », réaffirment leur « fort engagement en faveur du processus onusien et son soutien aux efforts déployés par les Nations-Unies pour parvenir à une solution politique réaliste et pragmatique, fondée sur le compromis, dans le plein respect de l’unité et de la souveraineté du Royaume du Maroc ».
La DIDH estime que les « conclusions contenues dans le rapport sont fondées sur des jugements de valeur non basés sur des faits mais plutôt sur des idées préconçues de l’organisation sur le Maroc » et exprime son « étonnement de l’évaluation arbitraire que HRW a tenté de véhiculer en ce qui concerne le système de justice pénale et la liberté de rassemblement ».
« Les autorités publiques réaffirment leur engagement à garantir l’exercice de l’action associative, des libertés de rassemblement et de création d’associations sur l’ensemble du territoire national sans aucune restriction ni discrimination quelconque et ce, conformément aux dispositions de la Constitution et de la loi. »
Communiqué de la DIDH
Les autorités publiques affirment également leur « rejet catégorique des prétendues restrictions des libertés d’expression avancées par l’organisation ». « L’approche conspiratrice adoptée par HRW, qu’elles ont toujours réfutée, a fait que l’organisation a présenté des faits irréels et une image fausse sur la réalité et les acquis des droits de l’Homme à travers le Royaume », fustige encore la DIDH.