Un policier a été tué et un autre blessé près du Capitole à Washington après qu’une voiture les a percutés. Le Congrès a été bouclé par la police. Le suspect a été abattu après avoir sorti un couteau. Un agent de police a été tué et un autre blessé près du Capitole à Washington après avoir été heurtés par une voiture, selon la police, et le bâtiment, siège du Congrès américain, a été bouclé. Selon Reuters, les parlementaires ont ensuite été confinés à l’intérieur du bâtiment. Selon la chaîne NBC, l’individu, après avoir percuté les policiers, «est sorti du véhicule avec un couteau» avant d’être abattu. Il est mort après son transfert à l’hôpital, selon les informations des médias américains. Des tirs ont en effet retenti au moment de l’interpellation du suspect. Les faits se sont produits près d’un point de contrôle du côté du Sénat. Les élus du Congrès sont en vacances parlementaires cette semaine mais certains membres de leurs équipes, des employés du Congrès et des journalistes étaient présents comme le rappelle l’AFP.
«Un suspect a été arrêté», a ensuite indiqué la police du Capitole sur Twitter, avant l’annonce du décès de celui-ci peu de temps après. Un des deux agents blessés «a succombé», a indiqué lors d’une conférence de presse la responsable de la police du Capitole, Yogananda Pittman. «Le suspect a percuté deux de nos agents avec sa voiture», avant de heurter une barrière, a-t-elle détaillé. «A ce moment-là, le suspect est sorti du véhicule avec un couteau à la main» et «a commencé à s’avancer vers les agents de la police du Capitole», après quoi les agents lui ont «tiré» dessus, a-t-elle précisé. Cette attaque ne paraît pas liée au «terrorisme», ont toutefois précisé les services de police. La police n’a pas révélé l’identité du suspect, qui a brandi un couteau avant d’être abattu. Mais les médias américains ont affirmé qu’il s’agissait de Noah Green, un jeune homme noir âgé de 25 ans. Ils ont diffusé sa photo ainsi que celle de sa page Facebook, sur laquelle il exprimait sa sympathie pour le dirigeant du mouvement «Nation of Islam», Louis Farrakhan, régulièrement dénoncé pour avoir tenu des propos antisémites. Le réseau social a réagi dans la soirée par un communiqué, où il indique avoir retiré les comptes Facebook et Instagram du suspect, et «tout contenu qui fait l’éloge, soutient, ou représente l’attaque ou le suspect». Une journaliste américaine de Fox News présente dans le bâtiment a pu témoigner en direct sur Twitter et a posté une photo du véhicule qui aurait percuté les policiers.