Rabat – Déclenché par les chocs des prix des produits alimentaires et énergétiques, l’indice des prix à la consommation (IPC) du Maroc a augmenté de 6,6% en moyenne annuelle à la fin de 2022.
Selon les nouvelles données de la Haute Commission de la planification (HCP) du pays, la hausse spectaculaire de l’IPC – un indice qui suit le prix moyen d’un panier de produits alimentaires et de services – fait écho à la hausse annuelle de 5,8 % du taux d’inflation du pays.
Les prix des produits alimentaires ont augmenté de manière significative tout au long de l’année 2022, avec une hausse moyenne de 11 %, tandis que les produits non alimentaires ont augmenté de 3,9 % par rapport à l’année précédente. Les prix des transports ont également augmenté de 12 % sur la même période.
La hausse de l’indice des prix à la consommation et de l’inflation a affecté de manière disproportionnée certaines villes marocaines.
Al-Hoceima, par exemple, a connu une hausse annuelle de l’inflation de 8,4 % en moyenne, suivie par Kenitra et Beni-Mellal avec 8 %, et Errachidia avec 7,6 %.
Les autres villes fortement touchées par la hausse de l’inflation sont Marrakech (7,3 %), Safi (7 %), Fès et Oujda (6,9 %).
Si le choc des prix devrait s’atténuer légèrement en 2023, l’inflation restera un défi majeur pour l’économie mondiale en 2023.
Dans un rapport publié au début du mois, le HCP a prédit que les pressions inflationnistes au Maroc s’atténueraient en 2023, ralentissant pour atteindre le niveau recommandé de moins de 2 %, contre 5 % en 2022.
Les gouvernements du monde entier ont été invités à faire preuve d’un optimisme prudent pour 2023, de nombreux experts estimant toujours que le monde pourrait se diriger vers une deuxième récession mondiale, alors que l’Europe est confrontée à la perspective d’une crise énergétique.