Miloud Mojled, directeur général de la prospective au ministère de l’Énergie et des Mines, a déclaré que l’Algérie a atteint un nombre record d’exportations de gaz naturel en 2022.
Lors de son séjour en tant qu’invité sur Radio One, Miloud Mojled a révélé que la politique énergétique de l’Algérie consiste à répondre à la demande intérieure, dont on sait qu’elle a augmenté continuellement de 3 à 4 % au cours de la dernière décennie. En approvisionnant les marchés mondiaux avec cette énergie vitale. Ajoutant que l’Algérie a rempli ses obligations envers tous les clients. Surtout en ce qui concerne l’approvisionnement en gaz naturel conformément aux contrats à long et moyen terme qui ont été conclus.
Le même porte-parole a également ajouté que l’Algérie a réalisé un record en termes d’augmentation des exportations de gaz naturel durant l’année 2022, estimé à environ 56 milliards de mètres cubes, et que cette quantité est appelée à augmenter. Soulignant que le chiffre d’affaires a également augmenté en raison de la hausse des prix due à la demande croissante de cette matière, générée par la crise russo-ukrainienne.
Comme l’explique le directeur général de Foresight, “le défi du secteur est de rationaliser la consommation interne d’énergie. D’autant plus qu’elle est en augmentation. En soulignant que “50 % du gaz naturel est destiné à la production d’électricité.” Où le secteur opère dans le cadre de la politique du gouvernement visant à achever le programme des énergies renouvelables en un temps record. Ce qui permettra de fournir d’énormes quantités de gaz naturel qui seront destinées à l’exportation.
Dans un contexte connexe, Mojled a indiqué que les prix du pétrole ont également connu une reprise durant l’année 2022, après que le prix du baril ait dépassé les 100 dollars, et que ce prix devrait augmenter durant 2023. Cela contribuera à la réalisation d’équilibres dans l’économie algérienne, notamment sur le plan financier.
Mojled a également indiqué qu’au cours de l’année 2022, Sonatrach a conclu plusieurs contrats de partenariat avec des étrangers dans le domaine de l’exploitation des hydrocarbures. Cela permettra à l’Algérie d’augmenter sa production de pétrole et de gaz entre 2023 et 2028.