Un groupe d’habitants de la rue Bazina dans la ville de Misrata, d’où vient Fathi Bashagha, a donné au Premier ministre désigné par la Chambre des représentants 24 heures pour évacuer tous les véhicules armés et les combattants qui lui sont affiliés de la zone et la maintenir en dehors du conflit.
Les habitants ont dénoncé lundi les tueries et les intimidations à Tripoli et ce qui se passe également à Misrata, notamment le blocage des routes, en particulier la route de Bazina par des personnes extérieures à la zone, sans parler de la présence de mercenaires parmi les civils.
Les habitants ont dit qu’ils étaient des “révolutionnaires de la rue Bazina, de Farran et de Sidi Mubarak” et ont blâmé Bashagha pour tout ce qui se passe à cause de ses actions et ont dit que Bashagha est le responsable de la division qui pourrait avoir lieu parmi les révolutionnaires de Misrata pour ses efforts pour atteindre le pouvoir.
Cette déclaration intervient deux jours après les affrontements de Tripoli qui ont fait 32 morts et 159 blessés, selon le ministère de la santé.
Les forces loyales à Bashagha se sont mobilisées dans la rue Bazina à Misrata dimanche et ont menacé de fermer l’aéroport et le port de la ville ainsi que la route menant à Tripoli en protestation de l’ordre d’arrestation et d’interdiction de voyage contre Bashagha et un certain nombre de ses dirigeants qui ont pris part aux affrontements de Tripoli.