Rabat – La Banque mondiale a salué les résultats de son Programme intégré de gestion des risques de catastrophes et de résilience du Maroc, expliquant qu’il assure près de 9 millions de personnes contre les dommages corporels résultant du changement climatique.
Selon un rapport de la Banque mondiale, le programme a permis de remanier le Fonds de lutte contre les catastrophes naturelles du Maroc, en soutenant 180 projets de réduction des risques de catastrophes et en menant à bien plusieurs projets structurels.
Le programme a également contribué à l’élaboration de la première stratégie nationale de gestion des risques de catastrophes naturelles du pays, la stratégie couvrant 18 programmes et 57 projets de 2021 à 2026.
Enfin, la Banque mondiale a déclaré que son programme a aidé le gouvernement marocain à adopter un programme d’assurance contre les risques de catastrophes, assurant près de 9 millions de personnes au Maroc contre les risques de dommages corporels résultant du changement climatique.
Le groupe de la Banque mondiale a déclaré avoir fourni 300 millions de dollars (3,1 milliards de dollars) pour le programme, des programmes d’assistance technique étant également financés par la Suisse et la Facilité mondiale pour la prévention des catastrophes et le relèvement.
Bien que le programme doive se terminer le 31 décembre de l’année prochaine, la Banque mondiale affirme que les projets et les autorités établis peuvent aider à poursuivre les progrès, en faisant valoir que des progrès similaires ont été observés dans d’autres pays comme le Mozambique et la Tunisie.
Bien que le Maroc ne contribue pas autant au changement climatique que les nations plus industrialisées, le pays a tout de même subi les effets de la crise climatique mondiale.
En réponse à l’urgence climatique mondiale, le pays a renforcé ses ressources en énergies renouvelables, s’engageant à atteindre l’objectif de s’approvisionner à 80 % en énergies renouvelables d’ici 2050.
Cette année, le Maroc a connu de graves sécheresses et des températures élevées, qui ont affecté la production agricole. Les experts ont attribué ce phénomène au changement climatique et aux gaz à effet de serre.