Un an après le début de la pandémie, le spectre de la crise continue de planer sur le secteur du transport touristique. Entre inactivité et cumul d’impayés, les professionnels peinent à voir le bout du tunnel.
la fédération syndicale a expliqué que cette grève intervient après «le désengagement des administrations concernée du dossier revendicatif des transporteurs, malgré les récentes instructions royales sur la protections des entreprises les plus impactées par les effets de la pandémie» du nouveau coronavirus.
S’estimant laissée à la marge dans le cadre des mesures d’aides aux secteurs économiques touchés par la crise sanitaire, la Fédération nationale du transport touristique avait averti du maintien de sa grève.
si les professionnels du tourisme espéraient reprendre leur activité en début d’année, force est de constater qu’en mars 2021, la situation demeure inchangée. Face à la fermeture de l’espace aérien et aux restrictions de déplacement entre les villes, l’ébauche d’une sortie de crise n’apparaît toujours pas. Un manque de perspectives combiné à une longue période d’inactivité, qui use le moral des professionnels au chômage depuis plus d’un an.
Face à cette situation, les transporteurs touristiques lancent un ultime cri de détresse. Après une série de sit-in dans les villes touristiques du royaume, les professionnels poursuivent leur mouvement de protestation. La Fédération nationale des transports touristiques au Maroc (FNTT-Maroc) annonce dans un communiqué une grève nationale le 1er avril. Une grande manifestation est prévue dans la capitale pour appeler à sauver les entreprises du secteur, et à trouver un dénouement à leur situation
Ainsi les 1 450 transporteurs touristiques, qui emploient 11 000 salariés, se sont par ailleurs confrontés aux menaces de saisie de leurs véhicules acquis via crédit, de la part des sociétés de leasing. Auprès de la fédération a alors estimé que 75% des entreprises y étaient exposées, tandis que 30% sont menacées de faillitehttp://media24.com