Rabat – Le nouveau budget de défense américain est susceptible d’inclure une coopération militaire accrue avec le Maroc. Alors que le budget américain 2023 continue de faire son chemin à travers les examens et les recommandations des législateurs, la commission sénatoriale des crédits a recommandé une coopération militaire accrue avec les pays arabes qui ont signé les accords d’Abraham, notamment le Maroc, les EAU et le Bahreïn.
La coopération élargie inclurait également la Jordanie, l’Égypte et d’autres États du Golfe, dans le cadre des efforts déployés par les États-Unis pour contrer ce qu’ils considèrent comme une menace iranienne dans la région.
Les sénateurs qui examinent la proposition de budget font pression en faveur d’un “réseau intégré de défense aérienne” entre Israël et les autres États signataires des accords d’Abraham, y compris des systèmes pour contrer les attaques potentielles de missiles et d’avions iraniens.
Les nouvelles recommandations pourraient s’avérer importantes pour le Maroc, étant donné que certaines des précédentes demandes de ventes d’armes du pays ont été bloquées par les législateurs américains.
Plus tôt cette année, le sénateur de l’Iowa Joni Ernst a proposé une loi bipartisane sur la défense qui encouragerait la coopération avec les alliés arabes qui ont signé les accords pour contrer l’influence perçue de l’Iran dans la région.
Fin 2021, le sénat américain a bloqué les fonds destinés à l’établissement d’un consulat américain à Dakhla dans le cadre de son examen budgétaire, et d’autres législateurs ont poussé une législation similaire pour bloquer les intérêts marocains.
Le sénateur américain Chris Coons, membre de la commission des crédits du Sénat, a présenté une proposition interdisant au département d’État d’utiliser toute ressource financière pour établir une présence diplomatique à Dakhla.