Le gouvernement de l’Autorité palestinienne a fustigé lundi la décision d’«Israël» de retirer au chef de la diplomatie d’un laissez-passer, après sa rencontre avec la procureure générale de la Cour pénale internationale qui a ouvert une enquête sur des «crimes de guerre israéliens présumés dans les Territoires palestiniens».
A son retour en Cisjordanie dimanche, le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad Al-Maliki s’est vu retirer sa «carte VIP» attribuée à des responsables palestiniens et facilitant le passage aux postes-frontières contrôlés par «Israël», a indiqué le gouvernement palestinien.
«Nous condamnons le harcèlement dont ont fait l’objet le ministre des Affaires étrangères et son équipe à leur retour d’une rencontre avec la procureure de la Cour pénale internationale», a déclaré lundi le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh, avant la réunion de son cabinet.
M. Al-Maliki a rencontré jeudi la procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda, qui a ouvert début mars une enquête sur des «crimes de guerre présumés», une initiative rejetée par «Israël» mais saluée par les Palestiniens.
La CPI a donné vendredi un mois à «Israël» et aux Palestiniens pour demander le report de l’enquête, une démarche recevable quand l’une des parties peut prouver qu’elle a elle-même ouvert une enquête sur les «crimes concernés».
AFP