Des sources identiques ont confirmé qu’une réunion tenue mardi soir par les chefs militaires et de sécurité de Tripoli, Misrata, Al-Zawiya et Zintan a permis de parvenir à un accord préliminaire pour démobiliser les forces des positions de la ligne de contact dans l’ouest de Tripoli et d’éviter de s’engager dans des affrontements, permettant aux patrouilles de sécurité de se positionner dans la zone.
La réunion qui s’est tenue au camp du 7 avril à Al-Sawani, dans le sud-ouest de Tripoli, a rassemblé des dirigeants des deux côtés des tensions : Le gouvernement d’unité nationale (GNU) et le gouvernement de Fathi Bashagha, dont le partisan de Bashagha, l’ex-commandant de l’opération Burkan Al-Ghadab (Volcan de la rage) Osama Juweili et les partisans du GNU Abdelghani Al-Killi (Ghaniwa) et Abdelsalam Al-Zubi.
Les sources ont indiqué que la réunion a abouti à un accord sur la réouverture des routes bloquées et le retour des véhicules militaires à leurs positions, avant la tenue d’une réunion la semaine prochaine pour assurer le suivi des dispositions prises pour éviter toute guerre à Tripoli et dans la région occidentale en général.
Les sources n’ont pas évoqué le sort du gouvernement de Bashagha, mais le fait que la réunion ait abouti à l’interdiction des affrontements priverait Bashagha de la possibilité d’entrer à Tripoli, du moins pour le moment, selon les observateurs.
Tripoli a connu une forte mobilisation des forces militaires soutenant les deux camps politiques rivaux. Les tensions auraient pu dégénérer en guerre si les médiations n’avaient pas contribué à apaiser la situation, ce qui a conduit aux réunions de mardi.