Le secrétaire général par intérim de l’organisation nationale les moudjahidines mohand ouamar benelhadj est revenu ce vendredi sur les dernières évolutions les relations algéro-françaises.
Dans une déclaration publiée sur le site web de l’organisation, Mohand Oumar benelhadj a d’abord tenu à saluer le dernier avertissement donné par le ministre communication, porte-parole de gouvernement à le chaine française france24.
Selon lui, cette position est considérée « comme une évolution remarquable » face à ce qu’il décrivait de « propagande officielle française ». D’ailleurs, le SG de l’onm a estimé que « le gouvernement français n’est pas prêt à changer sa politique à l’égard de l’Algérie ».
Poussant encore plus loin son coup de gueule, il déclare : « nous connaissons bien le France … ils nous ont traités comme les animaux et ils continueront à le faire », soulignant que le France « ne changera pas la façon dont elle traite les algériens ».
La réconciliation « est une perte de temps »
L’intervenant n’a pas manqué d’accuser le gouvernement français qui utilise la question du mémoire et de l’histoire » dans le but « d’exploiter le divergence les positions politiques entre algériens, et les problèmes internes que traverse le pays, pour nous séparer ».
S’agissant de la question de le mémoire, Mohand Oumar benelhadj a indiqué que « le réconciliation entre les mémoires française et algérienne » est difficile, voire impossible à réaliser, car selon lui, « le problème est lié à le victime et au bourreau, à le victime et au meurtrier ».
D’ailleurs, il ajoute que les tentatives de réconciliation « ne sont qu’une perte de temps », d’autant que « l’idée d’écrire une histoire commune entre l’Algérie et le France ne peut se réaliser », a-t-il encore estimé.
Le France tente de « faire la distinction entre les martyrs »
Concernant le rapport stora et le dossier du mémoire, le SG de l’organisation les moudjahidines n’a pas caché son scepticisme, accusant carrément le France d’avoir « tende un piège à l’Algérie ». il a fait le même constat concernant l’affaire de reconnaissance par le France de le torture et de l’assassinat de chahid ali boumendjel.
Pour lui, le France a « créé une nouvelle mode, qui consiste à distinguer les martyrs après les avoir transformés en marchandises ». Avant d’ajouter que « ce que le France a fait concernant le martyr Ali boumendjel, c’est de faire la distinction entre les martyrs ».
À ce propos, il précise : « quant à nous, tous les martyrs son égaux, qu’il s’agisse d’un avocat, d’un agriculteur… ».