Rabat – Les politiciens du Maroc et d’ailleurs s’accordent à dire que les petites et moyennes entreprises (PME) constituent la “colonne vertébrale” de l’économie.
Outre le fait qu’il s’agit d’un slogan électoral séduisant, décrire les PME comme l’épine dorsale des économies nationales est particulièrement juste, car les PME représentent 90 % de toutes les entreprises dans le monde et génèrent 50 % des emplois, selon les données de la Banque mondiale (BM).
Cette tendance est encore plus marquée dans les marchés émergents où les PME représentent jusqu’à 40% de la production intérieure brute (PIB), indique le rapport de la BM.
Au Maroc, les PME représentent 90% du tissu productif du pays, reflétant ainsi les tendances internationales, note un rapport de l’Oxford Business Group.
Le même rapport indique qu’en dépit de leur immense potentiel de création d’emplois et d’expansion de la classe moyenne du pays, les PME marocaines sont confrontées à un problème de potentiel non réalisé car elles ne contribuent qu’à hauteur de 30% aux exportations du pays.
L’accès au financement semble être un obstacle majeur pour les PME au Maroc. En février dernier, le gouverneur de la Banque centrale du Maroc, Abdellatif Jouahiri, a souligné ce problème lors d’une réunion de haut niveau avec des responsables gouvernementaux, expliquant que sans un accès adéquat au financement, les perspectives de croissance des entreprises marocaines resteront limitées.