À la suite des affrontements de mardi à Tripoli, l’ambassade des États-Unis en Libye a appelé les responsables politiques à permettre aux Libyens de choisir leurs dirigeants.
Des affrontements ont éclaté à Tripoli aux premières heures de mardi, alors que le premier ministre nommé par le Parlement, Fathi Bashagha, tentait de prendre le pouvoir avant d’être chassé par les forces affiliées au gouvernement d’unité nationale soutenu par les Nations unies et dirigé par Abdul Hamid Dbeibah.
“Nous demandons instamment à tous les groupes armés de s’abstenir de recourir à la violence et aux dirigeants politiques de reconnaître que la prise ou le maintien du pouvoir par la violence ne peut que nuire au peuple libyen”, a tweeté l’ambassade mardi.
Exprimant son inquiétude face aux nouveaux développements, l’ambassade a souligné que la seule voie viable vers un leadership légitime est de permettre aux Libyens de choisir leurs dirigeants.
Des représentants du Parlement basé à l’Est et soutenant Bashagha et de son rival, le Haut Conseil d’État, sont au Caire pour le deuxième cycle de négociations visant à trouver une base constitutionnelle pour organiser des élections.
L’ambassade a déclaré que ces pourparlers étaient plus importants que jamais. “Les membres du HoR et du HSC réunis là-bas doivent reconnaître que l’absence persistante d’une base constitutionnelle menant à des élections présidentielles et parlementaires dans un délai réaliste mais agressif prive les Libyens de la stabilité et de la prospérité qu’ils méritent.”