Ce nouveau mur construit par les FAR vise à sécuriser la zone de Touizgui dans la province d’Assa-Zag, et à compléter le dispositif frontalier à l’est.
les Forces armées royales (FAR) viennent de prolonger le mur de défense de 50 kilomètres à Touizgui, province d’Assa-Zag. D’après les images satellites diffusées par la chaîne YouTube non officielle des FAR, le nouveau mur se situe à 3 kilomètres du mur algérien.
Selon Abdelhamid Harifi, chercheur spécialisé dans le secteur de la défense, la construction de ce mur répond à un besoin de sécurisation de la zone, qui fait l’objet d’infiltrations de trafic de drogue, d’immigration clandestine, et parfois aussi de dépassements de la part de l’armée ou de la gendarmerie algérienne.
Le nouveau mur fait la jonction entre le mur de sable qui s’étend de Guerguerat aux massifs de Ouarkziz, et les frontières maroco-algériennes. “Depuis quelques années, le Maroc a assuré ses frontières à l’est de Saïdia, jusqu’à Figuig. Il y a eu un investissement colossal pour construire des barbelés et des tranchées le long des frontières, qui sont équipés d’un système de surveillance ultramoderne”, nous explique Abdelhamid Harifi. Selon l’expert, le système aurait été acquis auprès de l’entreprise française Thalès lors de la visite de Sarkozy au Maroc en 2007.