Al-Dustori a fermement condamné l’émission de l’ordre de nomination des membres de la Haute Autorité Indépendante pour les Elections, qui “comprend une liste purement masculine sans représentation des femmes”, considérant que Kais Saied a délibérément insulté les femmes tunisiennes en les excluant d’un trait de plume de la participation à la gestion du processus électoral, selon son affirmation.
Dans un communiqué publié aujourd’hui, vendredi 13 mai 2022, le parti a dénoncé la nomination d’un premier ministre qui “s’est contenté du rôle d’exécution de ses décisions et a accepté ses efforts pour couvrir les organisations obscurantistes qui ont pénétré le pays, selon ses termes, “qui ont offensé l’image de la femme tunisienne et l’ont présentée au monde dans l’habit d’une subordonnée chargée d’obéir aveuglément sans avis et sans empreinte propre”.
Le Dustourien libre a également dénoncé le silence des organisations et associations actives dans le domaine des droits de la femme face à la décision de Qais Saeed, qu’il considère comme une “discrimination arbitraire et en violation de la législation nationale et internationale.”
Il a attiré l’attention de l’Union nationale de la femme tunisienne sur le fait qu’elle n’a pas le droit de “s’évanouir” dans la défense des droits de la femme et de garder le silence sur les graves déviations commises par Kais Saied, selon lui, appelant “les dirigeants et les combattants de cette organisation à prendre toutes les formes de lutte pour protester contre l’exclusion de la femme tunisienne de la participation à la gestion du processus électoral et l’internationalisation de la question sur la base des accords internationaux liant la Tunisie dans ce domaine.
Dans ce contexte, Al-Dustari Al-Hur s’est engagé dans sa déclaration à “continuer à défendre les valeurs de la république et les principes de l’Etat national, au premier rang desquels figure le renforcement de la présence de la femme dans la vie publique et à faire face aux tentatives de porter atteinte à ses droits acquis et d’empêcher la rétractation du code du statut personnel”.
Il a annoncé le lancement par les membres du bureau politique du parti, à partir de ce soir, d’une grève de la faim massive en tant que mouvement de protestation symbolique contre ce qu’il considère comme “le crime d’État commis contre les femmes, en plus de ses actions permanentes, juridiques et de terrain, pour défendre l’État civil et couper les forces de l’obscurité et de la réaction.”