Le Parti travailliste a renouvelé l’appel à l’adoption du 8 mai comme journée nationale contre la torture, notant que “c’est quelque chose que les deux anciens présidents de l’État ont promis et qui n’a pas trouvé son chemin vers la légalisation officielle jusqu’à aujourd’hui.”
Le parti a également renouvelé, dans une déclaration aujourd’hui, dimanche, l’appel à accélérer le règlement de l’affaire contre les bourreaux, un ordre et une mise en œuvre dans le “crime de l’assassinat du martyr Nabil al-Barakati,” et dans tous les cas similaires, et ne pas limiter l’affaire aux agents de sécurité exécutants, mais plutôt appeler tous ceux qui sont concernés par l’accusation, y compris les responsables politiques et administratifs. Les médecins et les juges.
“Saied veut instaurer une république qui abolit les libertés…”
Le parti a appelé toutes les forces progressistes à unir leurs efforts pour “faire face au retour en force du phénomène de la torture et de l’atteinte à la dignité humaine et chercher à confisquer les acquis partiels en matière de libertés publiques et individuelles qui ont été réalisés avec le sang des martyrs et les sacrifices de générations de combattants et de forces démocratiques”, selon le communiqué.
Il a dénoncé tous les “efforts visant à abolir le processus de justice transitionnelle”, selon lui, à restituer les droits à leurs propriétaires et à couvrir “les crimes du régime dictatorial qui a construit son trône dès le premier jour sur l’oppression, l’oppression et l’exploitation pour hypothéquer le pays et ses capacités et humilier son peuple qui a sacrifié des âmes et des choses précieuses pour l’émancipation et la liberté”, selon ses termes. Ce que Kais Saied s’emploie aujourd’hui à éradiquer et à tuer au nom d’une nouvelle république qu’il veut préparer dans quelques jours, une république qui abolit les libertés et instaure le règne individuel dans le cadre d’une vision de droite conservatrice et populiste, selon son bilan.