Dimanche, le président de la République, Kais Saied, a annoncé qu’une commission sera chargée de gérer le dialogue national, auquel participeront les quatre organisations nationales, à l’exception de “ceux qui ont saboté, affamé et maltraité le peuple.”
Saeed a également indiqué que le dialogue sera ouvert avec ceux qui ont participé au mouvement de correction du 25 juillet, sans préciser ces partis.
Lors de son discours à l’occasion de l’Aïd al-Fitr, le chef de l’État a déclaré : “Conformément à l’ordonnance relative aux mesures exceptionnelles (n° 117 du 22 septembre 2021), un comité sera formé pour préparer l’établissement d’une nouvelle république qui terminera son travail dans un court délai et en quelques jours car les questions et les choix sont clairs”, notant que ce comité sera composé de deux organes, dont un pour le dialogue.”
Lors de son discours, le Président de la République a accusé des parties non nommées et les a qualifiées de “forces de l’apostasie” de chercher à frapper l’Etat et à soulager davantage la situation, déclarant : “La Tunisie mène une guerre d’usure, à ce stade où elle vit, contre les forces de l’apostasie, et nous gagnerons.”
Il a ajouté que ces forces fabriquent des crises et dressent l’extérieur contre le pays, et présentent des chiffres imaginaires et erronés sur les lèvres de ceux qui se présentent comme des experts.
Saeed a affirmé que ces partis, en référence à ses opposants, ne participeront pas au dialogue national, en disant : “Je confirme les trois non : pas de réforme, pas de négociation, pas de reconnaissance de ceux qui ont détruit le pays et y ont fait des ravages, et qu’ils se considèrent du passé, pas de retour sur ce qui est passé, et pas un seul pas en arrière.”
Le Président de la République a souligné la nécessité de sauver l’Etat des “griffes de ceux qui travaillent à le faire tomber de l’intérieur et de l’extérieur, et qui ont œuvré par tous les moyens pour frapper la consultation populaire qui exprimait la véritable volonté du peuple”, selon ses termes.
Il a estimé que les crises et le discours de crise qui se répète tous les jours est l’un des outils de gouvernance lorsqu’il s’agit de renverser l’État, d’altérer ses capacités et de porter atteinte aux libertés du peuple, poursuivant en disant : “Ils crient à la démocratie alors qu’ils tentent de l’assassiner par tous les moyens et crient à la révolution, et ils ont essayé depuis les premiers jours de changer son cours par tous les moyens.” Ils sont les plus éloignés de la souveraineté du peuple et de la souveraineté nationale.”
Il a également souligné qu’il a agi dans le plein respect de la légitimité et de la légitimité populaire que craignent les forces de l’apostasie, et qu’il n’a pas retardé le moment, en adhérant au cap du 25 juillet et en mettant fin aux souffrances du peuple tunisien, affirmant : “Je ne suis pas là pour le décevoir.”
Le président de la République a expliqué que les difficultés auxquelles les Tunisiens ont été confrontés durant le mois de Ramadan (prix élevés) sont presque familières en de telles occasions, qualifiant certaines d’entre elles de naturelles et d’autres d’artificielles.
Quant aux facteurs artificiels, il a expliqué qu’ils sont le résultat de conditions extérieures, dont les plus importantes sont la propagation de la pandémie COVID-19 et la guerre en Ukraine.