Le pape François est arrivé en Irak, vendredi 5 mars, pour une visite historique, malgré un contexte marqué par les violences et les restrictions sanitaires. Il s’agit de la toute première visite papale dans ce pays, foyer d’une petite communauté chrétienne traumatisée par les conflits.
Le pape François débute, vendredi 5 mars, une visite historique en Irak, la première pour un souverain pontife, sous très haute protection et malgré la pandémie, dans un pays qui abrite l’une des plus anciennes communauté chrétienne au monde, anéantie par conflits et persécutions.
Le chef de l’Église catholique qui a déclaré qu’il effectuerait la toute première visite papale en Irak en tant que “pèlerin de la paix”, tendra également la main aux musulmans chiites, en rencontrant le grand ayatollah Ali Sistani, plus haute autorité pour de nombreux chiites d’Irak et du monde.
Au cours de cette visite de quatre jours dans plusieurs villes du pays, le pape devrait souvent être seul sur les routes… refaites pour l’occasion, en raison d’un confinement total décrété dans ce pays où le nombre de contaminations a battu cette semaine un record depuis de le début de l’épidémie de Covid-19, avec plus de 5 000 cas par jour.