L’Algérie a exposé devant le Conseil de sécurité de l’ONU les violations massives et répétées commises par les forces d’occupation marocaines contre les femmes sahraouies défenseurs des droits humains.
Comme le rapporte “WAJ”, lors du débat ouvert organisé mercredi par le Conseil de sécurité sous le titre “Femmes, paix et sécurité”. A l’initiative de la présidence britannique, sur le thème “Violence sexuelle liée aux conflits”. La délégation algérienne a exposé les “violations atroces et répétées commises par l’occupation marocaine contre les droits de l’homme au Sahara occidental.”
La délégation algérienne a évoqué les faits révélés par une large coalition d’organisations non gouvernementales qui ont dénoncé les violations massives et répétées par les forces d’occupation marocaines, qui utilisent la violence sexuelle comme un moyen d’intimider les femmes sahraouies défenseurs des droits humains.
La délégation algérienne a également souligné que ces violations ont été signalées et enregistrées par la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les défenseurs des droits de l’homme, Marie Lawlor. Il a souligné que ces violations systématiques nécessitent une plus grande attention de la part de la communauté internationale et des organes spécialisés. En particulier le Bureau de la Représentante spéciale du Secrétaire général chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, dans le cadre de l’essentiel de son mandat.
La délégation a également souligné que la prise de conscience globale, juste et équitable de la question de la violence sexuelle dans les zones de conflit passe par la communauté internationale, en particulier par le Conseil de sécurité. Traiter tous les cas avec objectivité et non-sélectivité. Sans mettre en avant le fait que la violence sexuelle doit être condamnée où qu’elle se produise et quel qu’en soit l’auteur. En particulier en ce qui concerne les violations graves dans les zones sous occupation étrangère.”
La délégation algérienne a évoqué les efforts déployés par l’État pour autonomiser les femmes et assurer leur protection contre tout comportement malveillant et toute atteinte à leur dignité. Conformément aux dispositions de la Constitution qui protège la femme contre toute forme de violence en tous lieux et en toutes circonstances. Dans la sphère publique, la sphère professionnelle et la sphère privée. Sur la base de sa conviction du rôle central de la femme dans la construction d’une société saine. Et de l’importance de sa participation effective dans les domaines politique, économique et social.