La professeure de droit constitutionnel à l’Université tunisienne, Mona Karim, a considéré que le président de la République, Kais Saied, à travers la consultation nationale et son programme politique pour la prochaine étape, est dans l’élaboration d’une nouvelle constitution pour le pays et non dans le sens de l’amendement de la constitution de 2014.
Karim a expliqué que l’élaboration d’une nouvelle constitution en l’absence d’une révolution ou d’une période de transition, à l’instar de ce qui s’est passé en Tunisie en 2011, ne peut se faire que selon les mécanismes juridiques prévus par la constitution de 2014.
Karim a souligné que la rédaction d’une nouvelle constitution aujourd’hui est possible si la situation actuelle est considérée comme une logique de révolution ou de transition démocratique, à condition qu’elle soit rédigée par une élite nommée et jouissant de la légitimité et de la légitimité, ou qu’elle soit convenue par le dialogue avec toutes les parties concernées par les affaires politiques et publiques afin qu’elle ne soit pas mise en place. Par les partis qui soutiennent le chef de l’Etat dans ses seules orientations.
Karim a dit que dans le cas où les formules juridiques sont oubliées dans la rédaction d’une nouvelle constitution, il est nécessaire de chercher des formules qui garantissent la légitimité et la légitimité par l’ouverture aux partis, à la société civile et aux syndicats afin que la nouvelle constitution jouisse d’une forte légitimité.