Dans sa première apparition médiatique depuis le 14 janvier 2011, Leila Trabelsi, la veuve de l’ancien président tunisien Zine El Abidine Ben Ali, a révélé les privilèges qui lui ont été accordés par l’Arabie saoudite, qui les a accueillis après la révolution en Tunisie.
Selon ce qui a été rapporté par la radio tunisienne Mosaique FM, lundi, l’Arabie saoudite a accordé à la veuve de Ben Ali des privilèges en tant qu’épouse d’un ancien président, notamment une villa accordée par la cour royale saoudienne, et un salaire mensuel.
D’autre part, Trabelsi a nié les accusations de mener des opérations de blanchiment d’argent en Tunisie, notant qu’il n’y avait pas de preuves à cet égard. Mais elle a souligné qu’elle avait déposé une plainte contre l’épouse du cuisinier de son défunt mari devant les tribunaux saoudien et tunisien, l’accusant d’avoir saisi son argent.