Au dernier décompte, la France comptait 17 198 détenus étrangers. Soit 25% de la population carcérale totale, contre 17,2% en 2011. Un chiffre en constante augmentation qui affecte les ressources financières du système pénitentiaire.
Comme le rapportent les journaux Le Figaro et Capital hier, samedi. Un prisonnier coûte 110 euros par jour (repas, eau, chauffage, frais de personnel). Le coût total des prisonniers étrangers est d’environ 700 millions d’euros par an.
Parmi les détenus étrangers les plus présents dans les prisons françaises : 9 793 originaires d’Afrique (56%), 3 472 d’Algérie. 2 220 du Maroc, 1 117 de Tunisie, 2 984 du reste des pays africains et 5109 du continent européen. En outre, il y a 1 308 prisonniers d’Amérique, principalement du Sud, et 880 du continent asiatique.
Selon la même source, seule une partie de ces détenus étrangers ont été renvoyés dans leur pays d’origine. Environ 15 max par an, il s’agit principalement de mandats d’arrêt.
Cependant, la majorité des personnes détenues sont de nationalité étrangère et ont l’obligation de quitter le territoire. Ce qui exclut les modifications réelles des dispositions et des programmes de réinsertion.
Une fois leur peine terminée, ces détenus sont envoyés dans un “centre de détention administrative” et souvent libérés. Dans le cas des mécanismes légaux de rapatriement. Sa mise en œuvre depuis longtemps est due notamment à la surcharge de travail des tribunaux.