Quatre militaires français sont détenus depuis lundi à Bangui en République Centrafricaine.Ces soldats, ont été interpellés à l’aéroport de la capitale centrafricaine alors qu’ils escortaient Stéphane Marchenoir, le chef d’état-major de la Minusca, la Mission des nations unies dans le pays qui devait s’envoler pour Paris selon l’ambassade de France à Bangui.
Alors qu’au même moment, l’avion du président Faustin Archange Touadera amorçait son atterrissage.
Suffisant pour alimenter de thèses de complot. Sur les réseaux sociaux, les soldats français sont accusés d’avoir voulu assassiner le président centrafricain. Des photos de leur présumé véhicule et d’armements “saisis” lors de leur interpellation circulent sur la toile.
Accusation balayée par l’ONU et l’ambassade de France à Bangui qui dénonce une grossière désinformation. Non sans évoquer, un concours de circonstances.
Cet incident intervient alors que les relations entre Paris et Bangui battent de l’aile. La présence des Russes de Wagner dans le pays est passée par là.
La Minusca compte environ 15 000 militaires et policiers dans ce pays parmi les plus pauvres du monde et en guerre civile depuis près de neuf ans.
africanews