Un vote sur le statut d’observateur d’Israël figurait en bonne place à l’ordre du jour du sommet de l’Union africaine, qui a débuté samedi dans la capitale éthiopienne.
Le ministre algérien des affaires étrangères, Ramtane Lamamra, aurait cherché à persuader ses collègues ministres des affaires étrangères de révoquer le statut d’observateur d’Israël alors qu’il se trouvait à la Commission de l’Union africaine.
Lamamra s’est rendu dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, pour participer à la 40e session ordinaire du Conseil exécutif de l’Union africaine. La réunion s’est tenue les 2 et 3 février en présence d’un groupe de ministres des affaires étrangères des États membres de l’Union africaine.
Le ministre algérien des affaires étrangères a tenu une série de réunions pour rallier le soutien à la suppression du statut d’observateur d’Israël au sein de l’Union africaine.
Le vote sur le statut d’observateur d’Israël a été l’un des principaux sujets de discussion du sommet de l’Union africaine, qui a débuté samedi dans la capitale éthiopienne.
Selon un mémo interne vu par Reuters, le Nigeria, l’Afrique du Sud et le bloc régional d’Afrique australe sont tous favorables à la révocation du statut d’Israël.
Outre l’Algérie, six autres États membres arabes – l’Égypte, les Comores, la Tunisie, Djibouti, la Mauritanie et la Libye – ont signé une pétition visant à révoquer l’adhésion d’Israël, rapporte Maghreb Arab News.
Le porte-parole du Hamas, Sami Abu Zuhri, a déclaré que la position de Lamamra était “hautement appréciée par le peuple palestinien” et “un reflet de la noblesse de l’Algérie.”
Le commissaire de l’Union européenne, Moussa Faki Mahamat, a accordé à Israël le statut d’observateur en juillet de l’année dernière.
Cette décision a suscité des critiques de la part de l’Algérie, de l’Afrique du Sud et d’autres États membres, qui ont déclaré qu’ils n’avaient pas été correctement consultés lors de cette décision.
Israël avait auparavant le statut de l’ancienne Organisation de l’unité africaine jusqu’en 2002, date à laquelle l’organisation a été dissoute et remplacée par l’Union africaine.