Rabat – Après avoir fait son chemin jusqu’à Burj Khalifa et l’emblématique Times Square, “Morocco Now” est exposé à Tokyo, la plus grande ville du monde.
“Morocco Now” est une campagne de marketing mondiale visant à renforcer l’image du Maroc en tant que centre de production et porte d’entrée en Afrique.
En toile de fond de cette exposition, le Japanese Times, le plus grand quotidien anglophone du Japon, a publié un rapport soulignant les opportunités que le Maroc offre aux entreprises asiatiques.
Le pays d’Afrique du Nord accueille 75 entreprises japonaises, soit une augmentation de 50 % au cours des six dernières années, et les entreprises japonaises emploient 49 000 Marocains, selon le rapport.
Avec des infrastructures de niveau mondial, de faibles coûts de production et une connectivité numérique, le Maroc se classe parmi les “destinations d’investissement les plus attrayantes en Afrique”, explique le rapport.
Déjà établie comme le premier constructeur automobile en Afrique, l’industrie aérospatiale marocaine compte 140 entreprises, avec une croissance annuelle de 20 %, détaille le rapport.
Un certain nombre de facteurs sous-tendent l’impressionnante croissance économique annuelle du Maroc, explique le rapport. Avec 42 % de la population âgée de moins de 25 ans, le capital humain est un moteur important de la croissance de l’industrie marocaine.
Au capital humain s’ajoutent les incitations gouvernementales et les relations diplomatiques, qui ouvrent la voie à des accords commerciaux avec plus de 60 pays dans le monde.
Situé à 15 kilomètres de l’Europe, le Maroc est une destination d’investissement de choix pour les fabricants qui souhaitent s’implanter en Afrique et exporter dans le monde entier grâce au port ultramoderne de Tanger Med.
Soucieux de consolider son statut de porte de l’Afrique, le Maroc a mis en place d’ambitieux plans verts, se positionnant ainsi comme un acteur majeur de la révolution verte.
Après le développement de la plus grande centrale de concentration solaire au monde, Noor, en 2016, le Maroc vise désormais à couvrir durablement 52% de ses besoins énergétiques d’ici 2030.